- Graduation
:
-
- Déclaration
de la mise en place de la graduation
-
- Chères
Amies, Chers Amis, Pratiquants, Élèves
-
- C'est
une pensée impalpable qui m'a amenée à nommer mon école Shin Do
Aïki Ryu. Aïki Ryu se traduit par "Ecole Aïki", le kanji
Shin est celui
de"
l'esprit divin" et Do est la Voie, dans le sens du cheminement
que nous pouvons accomplir dans notre vie afin d'accorder notre moi
profond
avec
notre essence. Shin Do Aïki Ryu implique donc une progression sur
soi-même en parallèle à l'étude technique des principes de
l'Aïki.
-
- Pratiquant
sans relâche, mon souhait a toujours été de « donner » et
partager toutes les clefs ouvrant les portes de la compréhension et
de
l'assimilation
des techniques de Budo afin de permettre à ceux qui suivent mon
enseignement d'aborder sereinement leur progression. Je me suis
positionné
comme Sempaï vis à vis de mes élèves garantissant ainsi le relais
le plus sincère avec les enseignements que j'ai reçu.
-
- Shin
Do Aïki Ryu n'existe pas, c'est vous qui donnez corps par la
résonance que vous lui accordez. Ayant glissé au fil des années du
rôle de
Sempaï
à celui de Senseï, il est de mon devoir d'honorer votre engagement
et de vous garantir un enseignement aussi sincère que rigoureux que
nous
partageons dans cette ambiance toute aussi agréable que studieuse et
que vous contribuez à établir.
-
- La
diversité des pratiques que je vous propose m'amène à élaborer
une échelle de progression pour chacune d'entre elles. Si pour
l'Aïkido rien ne
changera
du coté des grades Dan, sauf si les fédérations et le ministère
nous en imposent une autre vision, une progression technique pour
l'Aïki-Jo
et l'Aïki-Ken (et le Ken-Jutsu) sera prochainement mis en place. Les
cours de Iaïdo reste une étude du Sete Iaï comme le défini la
Fédération
japonaise ZNKR.
-
- J'ai
donc pris la décision d'établir une graduation spécifique à
l'Ecole Shin Do Aïki Ryu dont vous trouverez le détail ci-dessous.
Bien entendu, tout système
comporte des avantages et des inconvénients. Aussi la décision
d'établir cette graduation fut le fruit d'une longue réflexion que
j'ai entamé
en
2002-2003 et que j'ai laissée mûrir.
-
- La
première remarque serait de qualifier mon Ego de grossier en
prétendant être Fondateur (Soke). Certes, je suis fondateur de ma
propre école et
j'ai
moi-même été à l'origine des initiatives de création des clubs.
Mais je n'ai pas la prétention de me déclarer fondateur d'une
discipline. Non,
mon
école a principalement la vocation de permettre aux pratiquants
d'étudier les disciplines et de se présenter aux examens officiels.
-
- Le
système des Menkyo (certificats) a le mérite d'être exigeant,
aussi exigeant que Les grades Aïkikaï et les grades de Iaïdo et
bien plus exigeant
que
le système des grades Dan d'Aïkido, du moins tel que défini
aujourd'hui pour l'Aïkido français. Cette exigence peut être vu
comme un avantage
et
une garantie de qualité, ou un inconvénient pour celui qui
rechercherait précipitamment gloire ou reconnaissance.
-
- La
graduation d'école ne concerne que l'école et les grades titres et
diplômes ne seront valables que dans le cadre de l'école.
Exactement comme
le
grade Dan d'Aïkido français n'a aucune reconnaissance ailleurs
qu'en France: cas unique dans le monde, les pratiquants des autres
pays se
voient
décerner des grades Aïkikaï, ou d'autres écoles (Takemusu Aïki,
Yoshinkan...) et sont reconnus dans le monde entier. Même les grades
français
de Iaïdo ont une validité européenne et permettent d'être
reconnus jusqu'au Japon.
-
- Les
grades Shin Do Aïki Ryu auront la valeur que vous lui accorderez. En
les décernant ils auront pour moi la valeur de la reconnaissance des
progrès
que vous aurez accomplis. I Shin De Shin, comme le dit la formule
japonaise : « de ton âme à mon âme ».
- Je
vous remercie de la confiance que vous m'accordez.
- Aïkiment
Vôtre,
- Marc
- Le
24 novembre 2011
-
-
- Organisation,
Graduations
-
-
- L'Ecole
Shin Do Aïki Ryu a la vocation de diffuser et de promouvoir la
pratique de disciplines de Budo dans le respect des formes
traditionnelles
tant
sur le plan technique que spirituel.
- Sans
abandonner le système actuel des grades Dan qui risque
malheureusement d'évoluer vers une forme qui s'éloigne des
fondements de la
pratique,
l'Ecole a choisi de se distinguer par un retour à une organisation
et une graduation plus cohérente avec la philosophie du Budo. Il ne
s'agit
en aucun cas de délivrer des grades honorifiques ou glorieux mais de
situer l’évolution du pratiquant à l’aide d’une échelle de
progression. Afin
de ne pas créer d'ambiguïté et de rester en conformité, un
système mélangeant le Gen-Ryu (école moderne) avec système de
grade Kyu et le
Ko-Ryu
(école ancienne) avec quatre niveaux d'acquisitions Shoden, Chuden,
Joden et Okuden, est envisagé. Les grades attribués sont alors des grades
d'école
et n’engagent qu’elle. Il n’y a pas d’équivalence de grade
avec les grades délivrés par les fédérations, ou toute autre
école, et nul ne pourra faire
prévaloir d'un grade dans tout autre école. Si L'étude nous amène
à approfondir nos connaissances dans les disciplines telles que:
Aïkido,
Iaïdo,
Kendo, Jodo il est possible d'obtenir des grades Dan dans ces
disciplines en se rapprochant des instances fédérales concernées.
-
- "Une
des différences que l'on peut constater entre le système Menkyo et
le système Kyu-Dan est la question de l'intégrité relative des
grades. Les
grades
dans le système Menkyo accordent beaucoup d'importance sur la
préservation de la tradition et les écoles (ryu) font de grands
efforts pour
soigneusement
conserver une valeur la plus sérieuse au niveau des certificats
d'enseignant délivrés aux pratiquants. Ceci est renforcé par le
découragement
de la course aux grades. Les grades Kyu-Dan manquent souvent
d'intégrité car ils sont souvent accordés pour d'autres raisons
que
la capacité technique réelle du pratiquant. C'est ainsi qu'ils
deviennent la source même de désaccord et de luttes intestines au
sein de la
discipline
de la part de personnes ambitieuses cherchant le titre et prestige.
Les disciplines modernes accordent trop souvent une importance
excessive
aux grades. Le résultat est que la finalité de l'entraînement vise
l'acquisition de grades, quelque soit les moyens. Souvent c'est
l'individu
lui-même
qui choisit de se présenter et fait la demande du grade qu'il désire
obtenir, du fait de la tolérance des jurys vis à vis de
l'appréciation des
techniques
nécessaires à l'accession du grade demandé." tiré des écrits
de M. Donn F. Draeger, un des chercheurs historiques du Budo Japonais
les
plus qualifiés de notre temps.
-
- NB
: Les titres, diplômes et grades délivrés par l'école n'ont
valeur qu'au sein de l'école et ne peuvent se substituer aux titres,
diplômes et grades
délivrés
par les Fédérations Françaises ou le Ministère des Sports.
-
- 1-
Organisation:
-
- 1/1-
Organisation administrative :
- Les clubs de l'école sont des
associations loi 1901 dirigées par un bureau (Président, Trésorier,
Secrétaire...)
pour
toute les questions administratives (cotisations, relation avec les municipalités,
subventions).
- Les
orientations et décisions
pour
l'organisation, la promotion et la diffusion de la pratique sont
soumises à approbation du directeur technique ou , à défaut, du
Conseil
Technique.
-
- -
Kihon Gi budo Kaï Aïki Ryu, ou Aïkido Castelnau, qui est le club
structurant. 34170 -France
- -
Aïkido Club de Castries. 34160 -France
- -
Aïkido Club de St Mathieu de Trèviers. 34270 -France
-
- Agrément
Jeunesse et Sports : Tous les clubs de l'école ont actuellement reçu
un agrément du Ministère des Sports.
-
- 1/2-
Hiérarchie : la hiérarchie de l'école se compose comme suit
:
-
- -
L'école est dirigé par Marc Senzier en tant que directeur technique
et fondateur de l'école (Soke)
- -
Un Conseil Technique composés de techniciens* et enseignants*
certifiés par l'école (Ce conseil sera mis en place prochainement)
- -
Un Professeur certifié* ou à défaut un Instructeur* référent
dans chaque club ou Dojo
- -
Un ou plusieurs Suppléants ou assistants désignés par le directeur
technique ou le conseil technique
-
- *
voir ci-dessous Grades, Diplômes et Titres de l'école.
-
- 2-
Graduations :
- L'école combine plusieurs systèmes de grades, diplômes,
titres et distinctions.
-
- 2/1-
Grades :
-
- Grades
Kyu : Les grades Kyu sont délivrés par le Professeur certifié ou à
défaut un Instructeur référent dans chaque club ou Dojo ou par les
personnes
ayant reçu une délégation.
-
- Grades
Dan Fédéraux : En France, l'État contrôle le mouvement sportif
pour les titres, diplômes et grades. la loi de 1984 stipule que nul
ne peut
se
faire prévaloir d'un grade Dan s'il n'a pas été homologué par la
Commission Spécialisée des Grades Dan. Ainsi, Les grades Dan sont
délivrés
suite
à un examen organisé par les Fédérations délégataires ou agrées
par le Ministère des Sports, puis validés par la commission
spécialisée
des
grades. Pour l'Aïkido, l'école prépare les pratiquants qui ont
atteints le niveau requis à cet examen.
-
- Grades
d'école : L'Ecole Shin Do Aïki Ryu se distingue par la diversité
des pratiques proposées, de son contenu technique mais aussi des
qualités
humaines que l'on cherche à développer chez le pratiquant (Shin,
Kokoro). Les élèves qui auront acquis un certain niveau de
savoir-faire et
de
savoir-être dans une discipline se verront attribuer une attestation
délivrée par l'école. Les niveaux se répartissent comme suit
:
-
- -
Oku iri Sho, correspondant au niveau premier niveau d'acquisistion
des bases techniques.
- -
Shoden, correspondant au niveau "Initié" : pratiquant
ayant terminé son cycle d'initiation soit un niveau équivalent de
1°-2° Dan et ayant
adopté
la philosophie de la pratique de l'école (engagement dans l'étude,
respect des formes techniques, assiduité, ancienneté, progrès
corporels
et techniques en rapport avec l’âge, application des règles
d'étiquettes et de comportement, attitude morale).
- -
Chuden, correspondant au niveau "Confirmé" : pratiquant
ayant approfondi son travail technique et dont les qualités morales
sont
reconnues.
- -
Joden,
correpondant au niveau de "Maitrise"
: pratiquant ayant
atteint un niveau de maîtrise et une attitude exemplaire.
- -
Okuden, correspondant au niveau "Expert": pratiquant ayant
atteint le niveau d'expertise.
-
- Les
Attestations indiquent la discipline dans laquelle le pratiquant
s'est distingué : Par exemple : Shoden Aïkido ou Shoden Ken Jutsu
-
- 2/2-
Diplômes et Titres :
-
- Diplômes
fédéraux : Les BF,brevets fédéraux, ou DIF, diplômes
d'instructeur fédéral, sont délivrés par les fédérations.
L'école peut préparer les
élèves
à ces diplômes.
- NB:
ces diplômes ne permettent d'enseigner que dans le cadre fédéral
soit dans les clubs affiliés. les élèves-instructeurs licenciés
peuvent obtenir une
APE, autorisation provisoire d'enseigner, pendant leur formation sous
certaines conditions.
-
- Diplômes
d'État : Contrôlés par l'État au même titre que les grades
fédéraux français, les BEES, brevet d'État d'éducateur sportif,
du 1° et 2°
degré
vont laisser place à un nouveau diplôme DEJPS. Seuls les diplômes
d'État permettent d'être rémunéré pour la fonction d'enseignant
dans
les
APS, activités physiques et sportives.
- Un certificat intermédiaire
(CQP)
permet d'être rémunéré sur un nombre d'heures limités
(300 h par
an).
-
- Diplômes,
Titres et certificats de L'école :
-
- Diplôme
d'instructeur : L'Ecole reconnait les compétences pédagogiques en
décernant un diplôme conférant la capacité d'enseigner une ou
plusieurs
disciplines dans le cadre de l'école.
-
- Menkyo
: À ce diplôme s'ajoutera une certification (Menkyo) pour les
compétences à la fois techniques et pédagogiques conférant le
titre de :
-
- -
Renshi, ou Instructeur - Examinateur du style de l'école dans une ou
plusieurs disciplines
- -
Kyoshi, ou Professeur - Formateur - Examinateur du style de l'école
dans une ou plusieurs disciplines
- -
Hanchi, ou Maître dans le style de l'école dans une ou plusieurs
disciplines
-
- Menkyo
Kaiden : Le titre de Shihan est réservé aux pratiquants ayant
atteint un niveau de Maîtrise extérieure et intérieure avancée
avec état de
conscience
spirituelle.
-
- Diplôme
du Mérite : L'Ecole reconnait le travail des bénévoles en décernant
un diplôme du Mérite aux bénévoles ayant participé à
l'administration
des
clubs de l'école pendant un temps signficatif.
-
- Marc
Senzier
- le
mardi 22 novembre 2011.
- Mise
à jour 26 04 2020.
|
- Présentation:
- L’Aïkido est un art martial japonais traditionnel.
Les techniques utilisées sont uniquement des techniques de défense. Si elles
ont été conçues pour se dégager d’une agression contre une ou plusieurs
personnes, elles ont pour finalité le respect de l’intégrité physique de
l’agressé comme celle de l’agresseur. Ainsi les techniques ne sont pas
appliquées dans le but de blesser l’autre. Cependant la limite entre Efficacité
des techniques et Bienveillance de celui qui les applique reste fragile. Il est
alors important de comprendre et d’appliquer scrupuleusement, sans utiliser la
force physique et brutale, les consignes du professeur.
- La pratique de l’Aïkido et ses règles sont
imprégnées de l’esprit japonais basé sur une notion accrue du respect envers
les hommes, les animaux, les végétaux, les lieux, les édifices, la nourriture,
soit envers toute chose vivante ou non. C’est une attitude permanente qui doit
élever la conscience. Pour exemple nous pouvons citer les Arts Martiaux
japonais, la cérémonie du Thé ou encore la confection des Sushi.
-
- Principes:
- Les principes de l’Aïkido se retrouvent dans de
nombreuses Voies martiales. Certains sont spécifiques à la discipline et en
font sa particularité.
-
- Non-compétition : La compétition
éveille les convoitises et l’orgueil, elle permet une dérive sportive, comme la
triche ou le dopage pour ne citer qu’eux. Il ne peut y avoir de compétition en
Aïkido, parce qu’il est vain de vouloir être le meilleur ou le plus fort. Il y
aura toujours un meilleur que soit : même l’homme le plus fort finira par
vieillir et s’affaiblir.Sans
compétition, il est alors possible de progresser sans chercher à dominer
l’autre et sans chercher à s’imposer à l’autre. Cet aspect est spécifique à
l’Aïkido.
-
- Pas
d’Adversaires, mais des Partenaires : nous ne nous battons pas contre l’autre,
mais nous travaillons nos techniques avec l’autre. Comme les techniques sont
utilisées uniquement dans un système défensif, par principe celui qui attaque
est le perdant. Ainsi, si deux Aîkido-ka se retrouve face à face, le premier
qui attaque a perdu. Nous jouerons alors alternativement les rôles de défenseur
et attaquant. La progression ne se fera pas dans l’adversité mais bien dans le
partenariat.
-
- Non-opposition : il s’agit de ne pas
s’opposer à la force de l’autre, parce qu’elle pourrait être supérieure à notre
propre force. La stratégie est alors de contourner la force de l’attaquant,
soit en la laissant passer par un mouvement d’esquive (ce principe s’appelle
Ura), soit en la retournant contre celui qui l’a produite (principe Omote).
Ce principe de non-opposition doit être appliqué par
celui qui exécute la technique (appelé Tori)
comme par celui qui la subit (appelé Uke)
qui ne doit pas chercher à lutter contre la technique appliquée pour des
raisons de sécurité.
-
- Energie
interne :
Ki en japonais, Chi (prononcé t’chi)
en Chinois. Le développement d’une gestuelle juste et adaptée
permet d’accéder à ce que les orientaux appellent l’énergie interne ou vitale.
Accorder cette énergie à la technique permet de dépasser largement le potentiel
de force du partenaire, soit en entretenant la force donnée lors de l’attaque
et en la prolongeant dans un déséquilibre, soit en
appliquant une clé sur une ou plusieurs articulations.
-
- Respect de
l’intégrité physique : Il est impératif d’apprendre à se contrôler et
contrôler ses actes afin de ne pas subir ni faire subir de dommage corporel.
-
- Assiduité :
La finalité de pouvoir se
défaire d’une attaque, non seulement sans subir de dommage corporel mais encore
sans en infliger chez celui qui l’a produite, demande une maîtrise des gestes
qui ne sera possible qu’après de très nombreuses répétitions des mouvements.
Les bases de l’Aïkido doivent être travaillées comme un musicien travaille ses gammes musicales. Le virtuose
ne le devient que par un entraînement régulier et journalier.
-
- Les
Techniques :
- Elles
doivent être construites dans le respect des principes de l’Aïkido. La
gestuelle est de haute technicité corporelle. Les techniques sont très précises
et demandent de nombreuses répétitions afin de les réaliser spontanément. Au
fur et à mesure de votre progression, de nouvelles possibilités s’offriront à
vous parce que vous aurez « automatisé » certains gestes techniques.
Votre technique en sera alors plus efficace.
-
- Les chutes et les
déplacements :
- Tenkan, Tai sabaki ou Tai no
henka, sont
les déplacements de base permettant d’esquiver une attaque. Ils ne différent
que par leur organisation entre avancer ou reculer et pivoter en utilisant le
bassin sur l’axe du corps. Apprenez à les différencier.
- Ushiro Ukemi (chute arrière) et Mae Ukemi (chute avant) permettent de
chuter en protégeant la colonne vertébrale, la tête et, par extension, le
corps entier. A noter que chuter n’est pas perdre, chuter c’est pouvoir sortir
d’une technique en roulant au sol et se relever indemne. Apprenez à chuter le
plus souplement possible.
- Shikko ( Déplacements à
genoux) : Certaines techniques sont travaillées à genoux. Cela vient du
fait qu’il fallait pouvoir répondre à une attaque lorsque l’on était assis en Seiza. Le travail à genoux développe le
placement des hanches. Il permet aussi d’affiner les déplacements parce qu’à
genoux, ils s’en retrouvent limités.
-
- Les techniques de
projection : Il
existe deux types de projection :
- Certaines techniques permettent de faire chuter Uke en créant et en amplifiant un déséquilibre. Ces techniques sont
regroupées sous une seule et même appellation : Kokyu Nage, qui prendra alors plusieurs formes selon le type
d’attaque utilisée.
- D’autres techniques utilisent une clé articulaire obligeant Uke à accepter la chute pour ne pas
subir de dommage corporel : Kote
gaeshi par exemple.
-
- Les techniques
d’immobilisation : Plusieurs
principes d’immobilisation sont utilisés. Contrairement au Judo où l’on
privilégie souvent le corps entier pour bloquer l’adversaire au sol, nous
utiliserons en Aïkido des clés articulaires subtiles. Nous pourrons ainsi
immobiliser par contrôle du coude, du poignet, et parfois de l’épaule.
Le premier principe s’appelle Ikkyo, c’est aussi le
plus important car il permettra d’appréhender les autres principes
d’immobilisation et leurs applications multiples.
Examens
de grades Kyu
Les examens de grades Kyu
auront lieu 3 fois par an. Ils se dérouleront en fin de cours qui sera réservé
à cet effet. Les examens auront lieu aux mois de novembre, février et mai. Les
dates et lieux seront affichés préalablement. En dehors de ces dates, le
professeur est libre d’attribuer un grade Kyu à un élève méritant, sur examen
ou par promotion. Sont pris en compte pour
l’attribution des grades Kyu: Le niveau technique du pratiquant, son engagement
dans l’étude de l’Aïkido, son assiduité, son ancienneté, ses progrès corporels
et techniques en rapport avec son âge et son niveau initial, ainsi que son
application des règles d’étiquette et de comportement.
à noter :
L’inscription à l’examen de
novembre se fera uniquement sur proposition du professeur.
Les examens de février et mai se
feront sur inscription libre.
Les candidats devront s’inscrire
préalablement auprès du professeur, au plus tard une semaine avant l’examen.
Les temps d’étude entre chaque
grade sont à respecter.
Temps
d'étude pour la présentation d'un grade Kyu
Les
délais d'étude entre chaque grade est souvant mal
compris.
temps d'étude minimum réglementaires
qui correspondent au travail d'un pratiquant s'entrainant
de façon très assidue, intensive et quasi-quotidienne.
pour la majorité
des élèves,
il faut envisager un temps d'étude
nettement plus long, sans doute multiplié par deux.
Il
en est de même pour les grades Dan.
Vous
trouverez ci-dessous les délais d'étude de notre Ecole:
- Ces
temps sont calculés sur la base d'un travail
assidu et régulier.
Le
nombre d'heure de pratique est estimé sur la
base de:
- minimum
1 heure de pratique par semaine pour 1 cours
hebdo, soit 4 heures par mois
- minimum
2,5 heures de pratique par semaine pour 2 cours
hebdo, soit 10 heures par mois
- minimum
4 heures de pratique par semaine pour 3 cours
hebdo, soit 16 heures par mois
- minimum
5,5 heures de pratique par semaine pour le minima
réglementaire, soit 22 heures par mois
- (ex: 2 cours hebdo = minimum 2,5 heures par semaine,
soit minimum 10 heures de pratique dans le mois)
Toute
absence necessiterait d'ajouter le double du nombre de
séances manquées.
Les
mois de juillet et août ne sont pas inclus. (1 saison = 10 mois, mais 35 semaines ouvrées
en moyenne).
Il
conviendrait de compenser les périodes de vacances
(Toussaint, Noël, Hiver et Printemps)
Les
heures de stage peuvent etre prises en compte.
La construction technique.
- Les grades Kyu
comme les grades Dan sont évalués
selon 3 critères :
-
- La connaissance
technique : c'est à dire connaître
les techniques, pouvoir les différencier,
savoir les caractériser selon les
formes Omote ou Ura ainsi que les modes
de travail Tachi Waza (debout), Suwari Waza
(à genoux)...
- La réalisation
technique : les réaliser en tenant
compte des critères de construction
technique.
- L’intégrité
: respecter l’intégrité de
soi-même comme celui de Uke (ne pas
perdre son équilibre, être
hors de portée d’atémis…)
-
- Ces mêmes
critères sont utilisés pour évaluer
la progression technique du 5° kyu au 4°
dan, les niveaux d’exigence étant différents
selon le grade présenté. Si les
critères de connaissance technique et
d’intégrité sont relativement
explicites, la notion de construction technique
mérite quelques approfondissements.
-
- D’une manière
générale, la technique se déroule
suivant 5 phases :
-
- 1- Phase préalable
:
- SHIZENTAÏ
: position naturelle de base.
- SHISEÏ
: attitude, posture correcte.
- L’esprit est
vigilant, le corps décontracté
mais non relâché, prêt à
intervenir.
- Le corps est
stable sur ses appuis, centré sur
soi et en direction de Uke.
- La garde est
ouverte (absence de garde).
-
- 2- Phase de
placement :
- TAÏ SABAKI
: déplacement du corps
- Venir se placer
judicieusement, selon la technique à
exécuter, implique un déplacement.
Il peut être succinct, comme Irimi, et
peut suffire à «casser» la
distance d’attaque, ou plus complexe comme Irimi-Tenkan,
Taï-no-Henka. Le corps entier vient
se placer, se positionner. Les mains ont aussi
leurs propres déplacements (Te Sabaki)
et vont favoriser l’exécution de la technique.
L’axe du corps, par rapport à Uke est
important aussi (engagement, prise d’angle).
Les notions de centrage et d’équilibre
doivent s’exprimer ici.
- Le déplacement
doit s’harmoniser avec la vitesse et la direction
de l’attaque de Uke. Pour la forme Omote, l’attaque
sera contrôlée avant qu’elle ne
se développe et pour Ura, Tori en permettra
le prolongement afin de la détourner
ou la contourner.
-
- 3- Phase de
création et de conduite de déséquilibre
:
- Tori a pris
l’avantage. Il doit le garder tout en respectant
l’intégrité de Uke. Les atémis
ne sont pas utilisés dans le but de frapper
un adversaire mais pour garder une distance
ou encore conserver un déséquilibre.
Les contrôles des articulations n’ont
pas la volonté de créer des dommages
corporels. Les directions utilisées accentuent
le déséquilibre tout en favorisant
la phase suivante.
-
- 4- Phase de
projection ou d’immobilisation :
- Uke est en déséquilibre.
Un dernier déplacement, succinct ou complexe,
oriente la technique vers une projection ou
une immobilisation. Dans les 2 cas, l’équilibre
et le centrage de Tori doivent persister et
permettre le contrôle de Uke jusqu’à
la fin de la technique.
-
- 5- Phase de
contrôle et de vigilance :
- ZANCHIN : vigilance
- La technique
n’est pas terminée pour autant. La manière
de libérer une immobilisation ou de se
replacer par rapport à Uke est importante,
elle reflète l’état d’esprit du
pratiquant. L’esprit est vigilant, le corps
décontracté mais non relâché,
prêt à intervenir… pour la prochaine
technique.
-
- Exécuter
une technique n’implique pas forcément
de la réaliser en respectant les fondements
qui régissent notre discipline, comme
la non-opposition ou le respect de l’intégrité.
Le critère de construction technique
permet la cohésion entre les principes
philosophiques et la réalisation des
techniques. Privilégier uniquement la
forme au fond est une porte à la dérive
sportive, mais l’inverse présente le
risque de s’isoler de la réalité
martiale. La progression en Aïkido doit
passer par une acquisition et une amélioration
progressive des gestes techniques.
-
- Bien construire
sa technique nécessite donc un bon usage
des outils caractéristiques de notre
discipline. L’exécution d’une technique
doit en permettre une observation claire et
ainsi, une évaluation de votre progression
personnelle.
-
-
-
- La progression technique Kyu de l’Ecole
Shin Do Aïki Ryu
-
- Les
grades Kyu sont attribués par le professeur de club sous son entière
responsabilité. Pour notre Ecole d'Aïkido, plusieurs critères sont pris en
compte pour leur attribution (niveau technique, engagement dans l'étude,
assiduité, ancienneté, progrès corporels et techniques en rapport avec l’âge,
application des règles d'étiquettes et de comportement).
-
- Les Kyu sont des marches à gravir qui mènerons aux grades Dan
(degré, niveau) symbolisés par le port de la ceinture noire. Les grades Dan sont
attribués principalement sur examen inter-fédéral.Les grades Kyu marquent donc
les premières étapes de votre progression dans l’étude de l’Aïkido. Plusieurs
compétences corporelles comme techniques doivent y être acquises afin de
permettre d’établir une base solide sur laquelle vous pourrez construire votre
pratique.
-
- Vous trouverez ci-dessous les objectifs à atteindre pour les
grades du 5° au 1° Kyu. Ces objectifs, comme les critères d’évaluations et les
modes d’attribution, sont propres à notre Ecole. Ils doivent vous permettre
d’envisager d’atteindre en toute sérénité les grades Dan après quelques années
de pratique.
-
-
- Le 5°
Kyu :
- Le 5° kyu est le premier grade à passer bien qu’il existe le 6°
kyu qui n’entre pas dans la progression technique de l’Ecole. Pour ce
grade, il vous est demander un strict minimum de techniques. Vous devez pouvoir
les exécuter sans rechercher l’efficacité ni la rapidité.
- Objectifs :
- Commencer à reconnaître et différencier les techniques de
bases
- Commencer à les nommer
- Commencer à distinguer les formes Omote &
Ura
- Commencer à se déplacer en utilisant Tenkan & Taï
sabaki
- Savoir exécuter une chute arrière et une chute avant
- Réaliser les
premières techniques dans leurs formes les plus simples
-
- Consulter
la liste des techniques pour le 5° Kyu
-
- 4°
Kyu :
- Vous commencez à exécuter les techniques dans le respect des
principes de l’Aïkido. Vous pouvez reconnaître et différencier non seulement les
techniques de bases, mais aussi les formes Omote & Ura. Vous commencez à
exploiter Tenkan & Taï sabaki. Vous commencer à créer un déséquilibre
exploitable chez Uke et vous construisez votre technique dans le respect du
cahier des charges de l’Aïkido.
- Objectifs :
- Exécuter les formes Omote & Ura du premier principe
d’immobilisation Ikkyo
- Reconnaître et différencier les principes d’immobilisation Ikkyo, Nikyo, Sankyo
- Nommer les techniques de bases
- Commencer à sortir de la ligne
d’attaque
- Commencer à se déplacer en Shikko (à genoux)
- Commencer à créer un déséquilibre chez Uke dans la réalisation
technique
- Exécuter les techniques avec le souci du respect de l’intégrité de Tori
& Uke
-
- Consulter
la liste des techniques pour le 4° Kyu
-
- 3°
Kyu :
- Vous commencez à utiliser Irimi-Tenkan & Taï sabaki, et
vous améliorez vos déplacements en Shikko. Vous élargissez votre répertoire
technique en clarifiant et perfectionnant les techniques de bases sur lesquelles
vous vous appuyez pour construire les techniques plus élaborées. Vous arrivez à
créer et entretenir le déséquilibre de Uke. Vous commencez à sortir de la ligne
d’attaque avec une notion naissante de centrage.
- Objectifs :
- Distinguez les techniques Ikkyo, Nikyo, Sankyo dans leurs formes
Omote & Ura
- Commencer à sortir au moment opportun de la ligne
d’attaque
- Utilisation de Irimi-Tenkan, Taï sabaki & du changement de
Hanmi
- Nommer et distinguer sans équivoque les techniques de
bases
- Réalisation des techniques de base avec une continuité dans leur
exécution
- Elargir le répertoire technique
- Créer un déséquilibre chez Uke dans
la réalisation technique
-
- Consulter
la liste des techniques pour le 3° Kyu
-
-
- 2°
Kyu :
- Vous commencez à maîtriser vos déplacements en Tachi Waza
(debout) et vous continuez à améliorer votre Shikko. Les techniques de bases
sont acquises. Vous construisez vos techniques en respectant la plupart des
principes de l’Aïkido. Vous améliorez votre exécution technique en y intégrant
progressivement la fluidité. Vous commencez à respecter la notion de centrage
vis à vis de vous-même et vis à vis de Uke, ce qui vous ouvre la porte de
l’efficacité technique. Vous améliorez la vitesse et la précision de vos
déplacements. Vous commencez à appréhender les notions de Shiseï ( attitude ) et
de Zanchin ( vigilance ).
- Objectifs :
- Exécuter Ikkyo, Nikyo, Sankyo et Yonkyo en Omote &
Ura
- Exécuter les techniques de bases avec continuité dans leurs
exécutions
- Se déplacer en Shikko
- Elargir et approfondir le répertoire technique
- Créer et exploiter le déséquilibre chez Uke
- Commencer à ressentir la notion de centrage dans l’exécution
technique
-
- Consulter
la liste des techniques pour le 2° Kyu
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-
- 1°
Kyu :
- En route vers le Shodan (ceinture noire 1° dan), l’étape du 1° Kyu
doit vous permettre de clarifier votre pratique et d’utiliser les outils propres
à l’Aïkido dans vos exécutions techniques. Vous commencer à accéder au Kokyu
(mouvement du corps selon le Ki). Le rythme s’en trouve améliorer et vous
travaillez avec fluidité. Les principes de centre et centrage vous permettent de
développer une forme de corps qui allie mobilité et stabilité. Votre répertoire
technique est alors presque complet. Vous détenez les bases de l’Aïkido qui
doivent s’exprimer dans vos réalisations techniques.
- Objectifs :
- Clarifier la connaissance et la réalisation des techniques dans
leurs différentes exécutions Omote & Ura selon la forme
d’attaque
- Connaître et réaliser les techniques selon les modes de travail
Suwari Waza, Hanmi Handachi Waza & Tachi Waza
- Ressentir les notions de Centre ( soi-même) et de Centrage (par
rapport à Uke)
- Utilisez Irimi-Tenkan, Taï sabaki, Taï no Henka et les changements
de Hanmi pour favoriser la réalisation technique
- S’effacer de la ligne d’attaque avec les notions d’intégrité et de
non-opposition
- Commencer à réaliser des techniques en Tanto dori (sur attaque au Tanto), Jo
dori et Jo nage
-
- Consulter
la liste des techniques pour le 1° Kyu
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- La progression technique Buki
Waza de l’Ecole
Shin Do Aïki Ryu
-
- Pour
le travail des armes: le Ken et le Jo, la progression
technique se fait selon le système des Koryu
(écoles anciennes).
- A
la date du 2 10 2017, les deux premier niveaux d'acqusistions,
Oku Iri Sho et Shoden sont ouverts à l'évaluation.
- S'il
est possible de se spécialiser dans la pratique
que d'une seule arme (Boken ou Jo), l'Ecole favorise
la mixité des pratiques qui sont complémentaires.
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- Pour l’évaluation de l’Oku Iri
Sho :
- Il est demandé au pratiquant de se
préparer (connaissance technique, réalisation) avec un Sempaï
(pratiquant plus avancé) et présenter avec lui le répertoire
technique demandé.
- voir fiche évaluation.
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- À défaut de Sempaï, il est possible
de présenter votre travail avec un Dohaï (pratiquant de niveau
équivalent)
- Le travail du Jo et du Ken seront
évalués séparément.
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- Pour l’évaluation du Shoden :
- Mêmes conditions que pour le niveau
Oku Iri Sho qui est requis pour accéder à l’évaluation du
Shoden.
- Voir fiche évaluation.
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- Les
niveaux Chuden, Joden et Okuden seront proposés
en fonction de la progression des élèves.
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